Bien souvent décriés en raison des risques qu’ils comportent (addiction, exposition à violence, sédentarité), les jeux vidéo peuvent en réalité avoir des effets positifs, notamment sur la santé selon Serge Hascoët.
Plusieurs études démontrent les bienfaits qu’ils comportent et appellent à leur utilisation comme des outils au service de la santé, en prévention ou comme thérapie.
Les jeux vidéo peuvent être utilisés en prévention selon Serge Hascoët
Les jeux vidéo sont dans la majorité des cas associés au domaine du divertissement.
Pourtant, Serge Hascoët souligne le fait qu’ils peuvent également être utilisés comme un moyen de prévention dans le domaine de la santé.
En effet, plusieurs études ont montré que le fait de jouer en ligne permettrait une hausse de la quantité de cellules grises dans les zones responsables de la mémoire, de la navigation ou encore de la motricité. À ce titre les jeux vidéo agiraient en prévention de certains troubles, comme le syndrome de stress post traumatique ou encore la maladie d’Alzheimer.
Par ailleurs, les jeux de stratégie permettraient de développer la flexibilité cognitive selon Serge Hascoët. En agissant sur la flexibilité du cerveau, le gaming serait ainsi un outil permettant le ralentissement du processus de vieillissement.
Un autre des bénéfices méconnus souligné par Serge Hascoët réside dans l’amélioration de la vision : en jouant sur des écrans, les joueurs s’habituent aux effets de contrastes et développent ainsi leur capacité à distinguer des altérations dans la luminosité d’une image par exemple.
Au-delà de leurs bienfaits dans le domaine de la prévention, les jeux vidéo ont également un rôle à jouer dans le processus thérapeutique, à la suite d’un accident, d’un choc ou d’une maladie.
L’utilisation des jeux vidéo comme thérapie, observée par Serge Hascoët
En premier lieu, Serge Hascoët rappelle que jouer en ligne permettrait de se divertir.
Ainsi, le fait de jouer permettrait à des personnes souffrant de douleurs dues à des maladies ou des traitements médicaux lourds, de faire abstraction de leur mal-être pendant la partie. La mobilisation de plusieurs sens lors du jeu permet au cerveau de moins se focaliser sur la douleur.
De plus, il a été prouvé que les jeux vidéo pourraient être utilisés comme moyen pour soigner la dyslexie puisqu’ils pousseraient les enfants à renforcer leur attention et développer leurs capacités de lecture.
Le lien entre gaming et santé peut également être prouvé dans le cas de la relaxation selon une étude menée par des chercheurs en Nouvelle Zélande en 2012.
Cette étude a pris l’exemple du jeu SPARX, conçu pour gérer les émotions négatives et proposer des techniques de bien-être de façon ludique.
Enfin, Serge Hascoët souligne que les jeux vidéo sont également utiles lors de séances de rééducation : les mouvements sont alors associés à un but et permettent d’agir plus facilement sur leur plasticité mentale en les investissant pleinement dans la poursuite d’un objectif.